3 poncifs sur le contenu Web
Oui, il y a un prix à payer pour « tout ce contenu », oui l’animation éditoriale à des fins de marketing est un métier, et oui, cette stratégie procure, à terme, un retour sur investissement.
Les annonceurs scrupuleux savent qu’il faut produire du contenu web pour entretenir leur présence en ligne. Mais les clichés vont bon train quant à la finalité de ces indispensables contenus Web.
Le marketing éditorial, c’est notre métier. Nous aidons nos clients à concevoir et animer des dispositifs de fidélisation et d’acquisition par l’éditorial. Souvent, notre première mission consiste à éduquer et rassurer l’annonceur. Car les poncifs sur le manque d’utilité ou de finalité des contenus en ligne sont coriaces.
L’animation éditoriale, ça coûte cher
Ce n’est pas tant la production éditoriale en elle-même qui coûte: c’est, comme dans tout projet stratégique, l’analyse et le positionnement ; la proposition créative, la valeur ajoutée du projet. Pour la cible.
Car il ne s’agit pas d’écrire pour écrire, bien sûr. De publier sur son site Internet, ou de monter un blog, histoire de rafraîchir la mémoire à Google et de maintenir ses algorithmes en éveil. Il faut tenir compte, comme on le serine sans cesse au sein de l’agence, des trois piliers qui font le succès d’un dispositif éditorial de fidélisation ou d’acquisition: attrait, utilité, pérennité.
Et ces trois piliers requièrent un effort permanent de veille, de re-positionnement et d’ajustement. C’est donc d’ingénierie éditoriale qu’il s’agit.
Tout le monde sait écrire
C’est à la fois vrai et faux. Dans le monde de l’entreprise, certes, tout le monde sait écrire. De la même manière que tout le monde sait utiliser Word.
Dans le monde de la communication écrite, cependant, ce n’est pas le cas. Et encore moins dans le domaine du marketing éditorial. Car il ne suffit pas d’avoir de l’imagination, ou une belle plume. Il faut trouver les sujets justes, et la juste ligne, la bonne tonalité.
Un rédacteur en marketing éditorial web sait écrire pour être lu, pour être vu et pour être partagé.
Le contenu coûte et ne rapporte pas
Oui, le contenu coûte. Mais il rapporte également. L’an dernier, notre projet de blog pour Euromut Expats a rapporté 10 x plus de leads en 3 mois que le site vitrine en un an. Pourquoi? Parce que notre stratégie de contenu était soutenue par un axe triple: les besoins réels de la cible, des contenus utiles et des « goodies » proposés par l’annonceur. Une fois de plus, nous avons misé sur cette triple promesse: utilité, attrait, pérennité. Et cela a rapporté, bien plus que d’autres promosites de campagne.
D’autres exemples, dans nos références, nous ont démontré le retour à moyen et long terme produit par une stratégie de marketing éditorial.
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Camille
Super article, l’idée des 3 piliers est excellente et cerne bien des considérations qu’on a bien sûr en tête mais qui méritent qu’on leur mette le doigt (et des mots) dessus !